Guo Songfen (郭松棻, aussi transcrit par Kuo Song-fen), est né en 1938 à Taipei et mort à New-York, aux Etats-Unis, en 2005. Il appartient au « groupe moderniste » de Taïwan avec Wang Wenxing, Bai Xianyong, Chen Ruoxi ou Li Yu, qu’il a épousée. Devenu enseignant à l’Université de Taipei, il prend part à diverses activités théâtrales, critiques et cinématographiques. En 1966, il se rend aux Etats-Unis et obtient un diplôme de littérature comparée à Berkeley. Ses engagements politiques vont le rendre indésirable à Taïwan. Il finit donc sa vie en exil, en se consacrant à l’écriture. Sa novella Récit de Lune a paru en 2007 chez Zulma. Sa nouvelle « La Mère qui fuyait » figure dans le recueil Le Cheval à trois jambes, paru en 2016 chez You Feng. Sa nouvelle « Cris sous la Lune » est au sommaire du numéro 6 de la revue Jentayu. Ces trois textes ont été traduits par Marie Laureillard.
Dans la station « Taipei Main Station » de la nouvelle ligne reliant l’aéroport international de Taoyuan, à Taïwan, « One Field to the Next », une installation permanente de l’artiste américain Joseph Kosuth, reprend une citation de Guo Songfen, tirée de sa nouvelle « La Mère qui fuyait ».
「每當火車來而復去,鐵軌兩旁的矮屋就顯得更其矮小,蒼鬱的綠野舒展成為全部的天地。遠去的笛聲揭開了天空的奧秘。只有這時,你心甘情願做成了小孩。長腳鷺不是被驚動,而是為了迎合急駛的火車,紛紛從田裡飛起,在空中吐露了生命的寒弱。這時,即將太陽還在頭頂,只要仔細望去,雙連附近總有一團露靄在移動。凝聚了又擴散,擴散了又凝聚,從你的面前一直流蕩到圓山鐵橋。」
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