Walis Nokan

03_a6-2Né en 1961 dans le village de Mihu, près de Taichung, Walis Nokan [瓦歷斯.諾幹] est un écrivain issu du groupe de population aborigène des Atayal. C’est sous le pseudonyme de Liu Ao qu’il a publié son premier recueil de textes en prose, « Éternel village » (永遠的部落). Dans les années 1990, alors qu’il participe à la création d’un Centre de recherche sur les cultures aborigènes de Taïwan, sa production littéraire affirme de plus en plus un enracinement dans la culture atayal. Par son travail éditorial pour divers journaux dont le « Yuan Bao » (« Journal Aborigène »), il s’efforce d’établir un espace de dialogue nouveau et échappant à la pensée dominante. La créativité dont il fait preuve, tant dans ses œuvres en prose que dans ses poèmes, lui a valu de nombreux prix et distinctions.

Œuvres parues en français :

Les Sentiers des rêves (L’Asiathèque, 2018, traduction : Coraline Jortay)

La Montagne rêve (Neige d’août, 2015, traduction : Gwennaël Gaffric & Camille Loivier)

–  « Ça, cette pluie du chagrin » 《這,悲涼的雨》(in Taipei, histoires au coin de la rue, L’Asiathèque, 2017, traduction : Marie-Paule Chamayou)

–  « Ours noir ou queue de porcelet » 《黑熊或者豬尾巴》 (traduction : Gwennaël Gaffric), in Jentayu hors série n°1 : Taïwan (commander le numéro hors-série de Jentayu sur Taïwan : http://editions-jentayu.fr/nos-publications/)

– « Rentrons dans la tribu ! », dans la revue Missives spécial Taïwan (2003)

– Des textes de Walis Nokan ont également été publiés dans la revue Gare maritime (2016)

A lire également : 

Entretien avec Walis Nokan : « Se saisir de l’essentiel ».