Lauréate en 2017 du Grand Prix de Littérature du journal United Daily News pour son recueil de poèmes Transe (閃神), l’écrivaine taïwanaise Chen Yuhong (陳育虹) sera en France le samedi 25 mai pour participer à la Nuit de la littérature du FICEP, le Forum des instituts culturels étrangers à Paris. La soirée se tiendra à l’Alley Gallery, 8 rue Androuet, dans le 18e arrondissement de Paris, en présence de la poétesse, de sa traductrice Marie Laureillard et de la comédienne Yilin Yang (楊宜霖). Des extraits seront lus en français et en mandarin par Chen Yuhong et Yilin Yang à 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.
L’œuvre de Chen Yuhong est depuis la fin de 2018 accessible au lecteur francophone grâce à la publication par les éditions Circé, sous le titre Je te l’ai déjà dit, de 80 poèmes composés entre 2002 et 2016, sélectionnés et traduits par Marie Laureillard, maître de conférences en langue et civilisation chinoises à l’université Lumière-Lyon 2.
Chen Yuhong est née en 1952 à Kaohsiung. Diplômée du département de langue anglaise de l’Université des langues Ursuline Wenzao, elle a vécu pendant plus de dix ans au Canada avant de s’installer à Taipei où il elle vit actuellement. Elle est l’autrice de sept recueils de poèmes, Transe, Entre-deux (之間), Démons (魅), Annotations (索隱), Une rivière coule au fond de tes veines (河流進你深層靜), En fait l’océan (其實,海) et À propos de poèmes (關於詩). Traductrice littéraire, elle a publié en chinois plusieurs recueils de poésie : The Great Fires de Jack Gilbert, The Wild Iris de Louise Glück et Eating Fire de Margaret Atwood. On lui doit également la traduction en chinois du récit initiatique de Matthieu Ricard, La Citadelle des Neiges.
Ce n’est qu’à l’âge de 50 ans que Chen Yuhong s’est consacrée pleinement à la poésie, une poésie qu’elle nourrit de toute son expérience et de riches connaissances de la vie et de la nature. Posant un regard de peintre et de mélomane sur le monde qui l’entoure, elle s’exprime à travers une profusion d’images frappantes qui créent un univers inattendu, singulier, imprégné de sensualité, de sentimentalité et de nostalgie. Marie Laureillard ressent ainsi les métaphores du poème « Géminides » comme autant de « flèches perdues qui vous transpercent ».
(Source : Centre culturel de Taiwan à Paris)