Auteurs : Chu Hsi-ning [朱西甯], Chu Tien-wen [朱天文] & Chu Tien-hsin [朱天心]
Traduction : Angel Pino & Isabelle Rabut
Christian Bourgois, 2004
ISBN : 9782267017168
Si la Chine a connu d’innombrables dynasties de lettrés, la famille Chu – qui, à travers le père, Hsi-ning, et ses deux filles, Tien-hsin et Tien-wen -, a donné à Taïwan trois de ses plus grands écrivains contemporains, demeure un cas exceptionnel. Fin observateur des mentalités paysannes, Chu Hsi-ning dépeint la Chine du nord, dont il est originaire, avec une vigueur et une truculence sans égales, qui font de lui un digne héritier de Shen Congwen, le maître du genre. Chu Tien-wen et Chu Tien-hsin, quant à elles, ont élu domicile au coeur de Taipei : dans le décor post-moderne de cette métropole livrée au chatoiement superficiel de la société de consommation, elles creusent les profondeurs de leur mémoire et celles de l’inconscient collectif, construisant d’oeuvre en oeuvre une vision stéréoscopique de la cité. De la campagne à la ville, de la nostalgie de la Chine à l’enracinement taïwanais : le chemin qui va de l’oeuvre du père à celle des deux filles épouse fidèlement la destinée de deux générations.
Ce recueil comprend neuf nouvelles :
– de Chu Hsi-ning : Le fer en fusion 《鐵漿》 (1961), La Nouvelle tombe《新墳》 (1957) et Sur la charrette《 騾車上》 (1957)
– de Chu Tien-wen : Plus de paradis 《伊甸不再》 (1982), La cité de l’été brûlant 《炎夏之都》 (1987) et Le bouddha incarné 《肉身菩薩》 (1990)
– de Chu Tien-hsin : Le dernier train pour Tamsui 《淡水最後列車》 (1984), Je me souviens 《我記得……》 (1987) et Le chevalier de la Mancha 《拉曼查志士》(1994).
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