Lo Ch’ing

Né en 1948 à Qingdao, dans la province chinoise du Shandong, le peintre-poète taïwanais Lo Ch’ing (羅青) arrive avec ses parents à Taïwan en 1949 dans le sillage de l’armée nationaliste et grandit à Keelung, un port du nord de l’île, où son père fonde un commerce d’import-export. Il reçoit une solide éducation traditionnelle, loin des affres de la Révolution culturelle sur le continent, s’initiant à la littérature antique et à la poésie des Tang et des Song. À l’âge de 13 ans, il assiste aux cours du peintre Pu Hsin-yu, cousin du dernier empereur de Chine. Passionné de littérature, il se rend à Seattle pour étudier la littérature comparée à l’université de Washington, obtenant un MA en 1974, après la publication, très remarquée à Taïwan, de son premier recueil de poésie, intitulé Manières de manger de la pastèque (Chi xigua de fangfa, 吃西瓜的方法) (1972). L’un des pionniers de la poésie dite « post-moderne » à Taïwan, il participe à la fondation de la Société de poésie des racines d’herbe (Caogen shishe, 草根詩社) en 1970. À la fois peintre et poète, il crée une nouvelle peinture à l’encre fondée sur la poésie contemporaine. Tissant des liens entre paysages traditionnels et contemporains, poésie traditionnelle et vers libres écrits en langue moderne, il brosse le portrait du monde qui l’entoure, qu’il rêve meilleur, inquiet face à la modernisation trop rapide à ses yeux des sociétés « post-industrielles ».

Plusieurs poèmes de Lo Ch’ing ont été publiés dans le numéro 10 de la revue Jentayu, traduits en français par Marie Laureillard. Un entretien avec l’auteur a également été publié sur le site des Éditions Jentayu.

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