Wu Yong-fu

Né le 11 mars 1913 dans une famille de propriétaires terriens à Puli, dans le district de Nantou, à Taïwan, Wu Yong-fu (巫永福) est scolarisé à l’école publique japonaise puis au collège à Taichung, avant d’intégrer un lycée à Nagoya, au Japon en 1929. Il s’inscrit ensuite au département d’art et de littérature de l’Université Meiji. En 1932, il fonde à Tokyo avec Chang Wen-huan (張文環) et d’autres étudiants taïwanais l’Association de recherche sur les arts de Taïwan, laquelle publie entre juillet 1933 et juin 1934 la revue littéraire Forumosa (Formose).

Son père étant décédé, Wu Yong-fu repart à Taïwan en 1935, où il travaille à Taipei comme journaliste tout en collaborant à des revues littéraires. Après-guerre, il cesse temporairement toute activité littéraire, retourne à Taichung où il exerce des responsabilités au sein de la municipalité. Dans le même temps, il lit les classiques chinois et travaille l’écriture du mandarin. A la fin des années 50, il repart à Taipei où il dirige une compagnie pharmaceutique, puis, à partir de 1963, une société d’assurances.

En 1967, il rejoint la société poétique Li (Le Chapeau de bambou), et en 1980 fonde le prix Wu Yong-fu de la critique. Il est l’auteur de poèmes, de nouvelles et de pièces de théâtre. Il décède le 10 octobre 2008.

Sa nouvelle « La Tête et le corps » est parue en français dans Le Petit Bourg aux papayers, dans une traduction de Charlotte Malo-Masuda, assistée d’Akira Masuda.

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